Le soleil est arrivé, le nouveau numéro du bonbon aussi ! Vous l’avez déjà sûrement feuilleté chez vos commerçants préférés, et donc repéré les nouveaux bons plans, découpé les bonbons de réductions, pour finalement repartir avec sous le bras…

La bonne nouvelle, c’est que le beau temps a prévu de s’installer. Vous aurez donc de multiples occasions de le lire, à la terrasse des cafés, dans les parcs, de votre balcon ou pour les plus chanceux, au bord de votre piscine…

On vous avait prévenu… elle est pas belle la vie ?!

Il est arrivé, le joli mois de mai ! On s’en doute, ce premier mai vous a sans doute asticoté, pour ne pas dire énervé, en tombant un dimanche. Faites vous une raison, dimanche prochain sera aussi un jour férié. En revanche, l’année prochaine nous pourrons nous offrir deux longs week-ends de trois jours, alors patience…

Le beau temps, quant à lui, refuse de se pointer. Mais on ne va tout de même pas rester sous notre couette et bouder, surtout lorsqu’on sait que le Bonbon, associé ce mois-ci à Eqwi, nous a préparé un nouveau numéro haut en couleurs !

En mai donc, vos papilles danseront grâce à une bonne femme épatante. Pour nous mettre en appétit, un petit tour chez Augusto ou chez Columbus, le coffee shop aux savoureux muffins. Une dégustation de vin au domaine Pey Blanc, ou un verre au Wohoo pour les plus fêtards. Et après, me direz-vous, comment éliminer tout ça ? Fastoche ! En se rendant au semi marathon d’Aix, le 15 mai prochain. Histoire de pouvoir filer s’acheter un nouveau maillot pour l’été chez Kiwi, rue Bédarrides. Quel programme !

En avril, ne te découvre pas d’un fil. Ca tombe bien, avril c’est bientôt fini. Place à mai, fais ce qu’il te plaît. En mai, ce qui me plairait, c’est que cessent ces infinissables travaux un peu partout dans le centre ville, qui nous empêchent d’arriver à l’heure à notre rendez-vous et nous font soupirer (voire plus) au volant.

En mai, je voudrais que le beau temps s’installe définitivement, que le soleil en finisse de jouer à cache-cache avec les nuages, pour qu’enfin nous puissions être de nouveau fiers de notre belle Provence. Ainsi nous pourrons narguer le reste de la France, depuis notre chaise longue, le nouveau numéro du bonbon d’une main, un cocktail bien frais de l’autre. S’il te plaît mai, empresse toi d’être là !

Glossy Bar

avril 22, 2011

Beauté, détente et papotage ! par Alexis Béthoux

Glossy Bar est le premier Bar à Ongle et maquillage sur Aix-en-Provence ! Un lieu chic et tendance destiné à la beauté de la femme avec un ensemble de prestations liées aux soins esthétiques des mains, des pieds et au maquillage.

Le rendez-vous beauté des aixoises se fait désormais au bar ! On s’installe au comptoir seule ou avec des amies et on se fait une beauté express avec ou sans rendez-vous. Un peu à l’écart, un fauteuil pédispa massant permet de se relaxer tout en profitant de soins ciblés pour les pieds.

 Mais un concept ne fait pas tout ! Ce qui fait la qualité de Glossy Bar, c’est Céline ! Diplômée de l’Institut de Maquillage de Paris, Céline a travaillé pendant huit ans pour la télévision et la mode… shootings et défilés, strass et paillettes, tel était son quotidien. En 2008, Céline se spécialise dans les ongles et les faux cils puis devient formatrice. Cette même année, forte de son expérience dans la mode, elle lance sa première société « Clic et Belle », qui propose des prestations haut de gamme à domicile ou dans des Palaces parisiens, tout en travaillant avec les deux plus gros wedding planners de la capitale (Wedding and Co et Mirabilis). Sa clientèle du showbiz lui fait rencontrer le coloriste des stars, Rodolphe. À ses côtés, elle va s’occuper des ongles d’autres stars et de clientes internationales qu’elle suivra dans le monde entier (Thaïlande, Suisse, Espagne, Etats-Unis…) ; et qu’elle suit encore aujourd’hui pour des évènements ponctuels. Les retours de voyages dans la grisaille parisienne donnent à Céline l’envie de poser ses valises au soleil. Amoureuse d’Aix-en-Provence grâce à sa sœur aixoise, c’est tout naturellement qu’elle décide de s’installer dans notre cité.

 C’est pour toutes ces raisons qu’un accueil V.I.P. vous sera réservé. Une boisson rafraîchissante vous sera proposé, ainsi qu’un accès wifi pour les plus addictes à la technologie. Glossy Bar, a sélectionné pour vous différentes gammes de produits professionnels offrants un large choix de coloris. Glossy Bar est un idée de lieu original pour se préparer entre amies pour un anniversaire, un enterrement de vie de jeune fille ou tout simplement pour passer un agréable moment.

Filez ! filez ! chez Glossy Bar, avec ou sans rendez-vous, et découvrez les talents de Céline dans sa bulle de couleur !

Glossy Bar. 17 bis, rue Frédéric Mistral. Tél. : 09 81 82 31 76

Du mardi au vendredi : 10h/19h et le samedi : 10h/18h

http://www.glossybar.com

ARLESTON ET TARQUIN

avril 22, 2011

Une aventure BD : Lanfeust de Troy par Sara Crewe

Tout commence en 1993 : il était une fois sur le monde de Troy un univers où chacun avait un pouvoir magique… Quand le scénariste Christophe Arleston demande à Didier Tarquin de dessiner cette nouvelle série de BD, ce dernier n’y croit qu’à moitié, « ça marchera pas ton truc, mais au moins on va bien rigoler. »

Huit millions d’albums vendus plus tard, il a changé d’avis.

 

Aujourd’hui, Lanfeust de Troy rassemble dix-huit albums. Mais surtout, c’est la série de bande dessinée de fantasy la plus célèbre de France.

« La recette de Lanfeust, c’est 60% d’aventure et 40% d’humour, explique Arleston. En fait, c’est l’histoire d’un naïf qui réussit à sauver le monde avec une épée. Quand Mourad Boudjellal, qui dirigeait les toutes jeunes éditions Soleil nous a signé le projet, c’était un album parmi d’autres, on n’imaginait pas du tout le succès que ça allait remporter. ».

Car les choses sont allées très vite. Malgré une mise en place ridicule du tome 1 dans les librairies de France (moins de 2 000 exemplaires), les ventes décollent immédiatement. C’est une surprise totale pour les auteurs… et leur éditeur.

« Lanfeust était la quatrième BD que je dessinais, se souvient Tarquin. Les trois premières n’avaient pas du tout marché, et je pensais que le tome 1 de Lanfeust serait ma dernière. J’étais vraiment prêt à changer de boulot. Si bien que j’ai mis toutes mes tripes dans Lanfeust, pensant que ce serait mon baroud d’honneur. »

Quant aux éditions Soleil, basées à Toulon, elles sont fières de fêter leur tout premier best-seller. Grâce à Lanfeust, l’entreprise prend de plus en plus d’importance pour devenir aujourd’hui la septième plus grosse maison d’édition de bande dessinée d’Europe. Ce succès décide également de l’orientation du catalogue Soleil, qui se spécialise rapidement en fantasy.

Au bout du cinquième tome, la série vend 160 000 exemplaires. Arleston qui a toujours aimé les magazines de BD comme Spirou ou Pilote demande à Mourad Boudjellal de lancer un journal. « J’avais fait gagner plein d’argent à mon éditeur et j’estimais que maintenant, je pouvais lui en faire perdre ! »

Le mensuel Lanfeust Mag paraît dans les kiosques en 1998. Il en est aujourd’hui à son 141e numéro et a lancé de nombreux jeunes auteurs de BD, dont certains habitent encore la ville…

 Même s’ils se sont rencontrés pour la première fois à Toulon, Tarquin et Arleston travaillent à Aix-en-Provence depuis leurs débuts. Chacun a monté son atelier d’artistes, le Crazytoon pour Tarquin et le Gottferdom Studio pour Arleston.

Cependant, bien qu’il dispose d’un endroit privilégié pour travailler, Tarquin préfère dessiner dans les cafés aixois. « C’est moins figé, j’ai besoin de sentir qu’il y a de la vie autour de moi. Je change d’endroit de temps en temps. J’ai longtemps passé mes journées à La Rotonde, maintenant je vais davantage aux Artistes ou à La Belle Époque. »

À côté de Lanfeust, plusieurs séries parallèles ont été lancées dans le même univers avec des dessinateurs différents. C’est le cas des Conquérants de Troy, des Trolls ou des Légendes (toujours de Troy !). Tarquin et Arleston, ensemble une fois de plus, ont également créé la série gag Les Gnomes qui retrace l’enfance agitée des personnages de Lanfeust.

« Pour Les Gnomes, on est parti sur quelque chose de très différent, beaucoup plus jeunesse. On voulait raconter des histoires de sales gosses, et se confronter à l’exercice difficile du gag en une page  »

Deux tomes sont déjà sortis, le troisième paraîtra en mai.

Tarquin aime :

La libraire Bédérie, dont il a d’ailleurs dessiné le logo

Le bar La Belle Epoque, l’Estello et Les Artistes où il dessine souvent

 Arleston aime :

Dîner à l’Amphitryon, au Formal, au Poivre-d’Âne, au Bistroquet, au Mille Feuille, au Clos de la Violette…

Et monter la Sainte-Victoire pour éliminer tout ça !

SKILL

avril 22, 2011

Traduisez « Talent » ! par Stéphanie Messal

Poussez la porte de ce concept store et allez à la rencontre de ce jeune couple : Stéphane et Lucie. Ils vous accueilleront généreusement et se feront une joie de vous raconter l’histoire d’un nom : Skill ! Ici on parle de talent et de savoir-faire.

Lucie a toujours aimé la mode. Et c’est très jeune que Lucie s’est piquée pour la couture. C’est en autodidacte, en plus d’une école de mode, qu’elle a appris les techniques de la couture ce qui lui a permis de gagner en concours le prix du savoir faire technique et celui de la créativité.

 Stéphane, fier de la créativité et du talent de Lucie, développe la marque et l’encourage à se lancer dans la création d’un lieu d’un genre nouveau. Ensemble ils ouvrent ce superbe concept store. Dans cet espace à la décoration affirmée, vous trouverez des créations uniques dans les domaines de la mode, de l’art, de la déco ou encore des bijoux… Pour Lucie, c’est important, voire essentiel, de mélanger ses créations avec celles des autres. Une façon d’échanger et de partager.

Lucie, jeune femme douée dans le monde du textile, peut réaliser pour vous des tenues sur mesure. Chaque étape est directement réalisée à l’atelier au sous-sol : découpage, assemblage, essayage, retouches, finitions, etc. Les matières qu’elle aime travailler sont belles, et originales, leur soie vient des Indes et leur dentelle du Paraguay est issue du commerce équitable. Aux environs de 150 euros pour du sur-mesure. Mais elle peut également transformer vos vêtements, leur donner une seconde vie et en faire des habits uniques en leur genre ! 

L’idée du concept store est de vous offrir des pièces uniques. Vous trouverez des créateurs comme : Under the bridge. Actuellement, deux pièces sont exposées. Oui exposées, car plus que des vêtements, ses créations se rapprochent de sculptures textiles, phénomène très connu en Allemagne. Pour le design et le mobilier, découvrez Le métal émoi, ou encore Florence Gravot pour les luminaires. Alexis T. est un créateur « détourneur » de vêtements : un nom qui monte dans le milieu de la mode, à ne pas manquer. Et pour les bijoux, De Candido ne vous laissera pas indifférent.

Chez Skill femmes, hommes et enfants y dénichent son style : chic ou branché, classique ou décontracté. Pour trouver votre bonheur comptez 80 euros pour les vêtements, et autour 30 euros pour des bijoux créatifs.

La tenue de vos rêves ne tient qu’à un fil et au bout se trouvent Lucie et Stéphane. Filez vite là-bas, car à ne pas en douter, ce concept store va très vite devenir un haut lieu branché de notre belle ville.

Skill. 6, rue des Bernardines. Tél. : 04 42 65 49 15

skill.conceptstore@orange.fr / facebook : skill vêtements

Du mardi au samedi : 10h/20h

Original Vintage

avril 22, 2011

Le goût de l’Amérique ! par Stéphanie Messal

Original Vintage sur Aix-en-Provence, c’est André, Marie, Nathalie et Sonia. Pour l’ouverture de sa 3e boutique, André a choisi notre ville pour une raison très simple : la demande toujours plus importante de ses nombreux clients. Depuis 2 ans, Original Vintage offre un concept unique en France : de la décoration, des accessoires et des vêtements américains et anglais. Au début André voulait amener le mythe du rêve américain en France et puis après il a aussi découvert le rock’n’roll anglais. C’est ainsi, qu’il a réuni ses deux passions en un lieu unique et dépaysant !

 

André est dans son univers. Cet Italo-américain est un grand collectionneur : trente ans de passion sans faille à parcourir les quatre coins du monde à chiner, à chercher et à fouiller pour trouver l’objet rare et précieux. Son dada ? L’après-guerre, les fifties et les sixties et notamment tout le marketing de ces époques : Coca-Cola, Jack Daniel’s, etc. Bien sûr, on n’oublie pas les stars incontournables : Marilyn Monroe, Elvis Presley, mais aussi les Beatles ou les Rolling Stones. Tout cet univers, vous le retrouvez dans cette boutique. Des posters, des pancartes, des juke-boxes qui lisent CD et disques vinyles, des pompes à essence, des horloges, etc. Ça, c’est l’univers déco : de quoi se régaler pour se créer une ambiance route 66 ou loft garage ! 

Au sous-sol, découvrez un grand choix de vêtements pour hommes et femmes avec des marques comme Diesel, PP Jeans, G-star, Guess, Franklin Marshall, Le temps des cerises, etc. Bien sûr, André choisit les vêtements qui collent à l’ambiance : le jean est incontournable, et puis aussi le look des universités, ou encore le blouson teddy. Certains bikers viennent se fournir chez lui pour ses cuirs. En ce moment, ne ratez pas la super promotion sur les jeans Diesel homme et femme : -50% !!! À l’Original Vintage, les offres sont régulières et la meilleure façon de se tenir au courant est encore de s’abonner à leur facebook. Il y a des arrivages toutes les semaines : bien vue pour les nouveautés ! Si vos amis qui n’habitent pas sur Aix-en-Provence désirent acheter chez Original Vintage, pas de souci ! En plus du site online shop, et une boutique e-bay verra bientôt le jour.

André vient des Etats-Unis. Sa ville favorite ? New-York et ses gratte-ciels, ses yellow cabs, son atmosphère si particulière. Mais il hésite aussi avec Détroit. Il y retournera de toute façon, sa famille vit là-bas. Le rêve américain c’est ça aussi : un homme qui souhaite vous faire découvrir son histoire et son enfance bercée par des feuilletons et des films comme « La Fièvre du samedi soir ».

Original Vintage. 8, rue Victor Leydet (place des Augustins) Tél. : 04 42 73 43 85

Du lundi au vendredi : 10h/19h. Et le samedi : 10h/20h

http://www.original-vintage.fr

facebook : original vintage

La Cita

avril 22, 2011

España mi Amor ! par Alexis Béthoux

La Cita c’est le nouveau phénomène hispanique d’Aix-en-Provence ! Ouvert depuis le 14 février par Miriam et Aurélien on y vient manger d’authentiques Tapas et déguster sangria et autres vins espagnols.

Pour proposer autant d’authenticité, il faut être espagnol ! Et c’est le cas de Miriam qui a entrainé depuis quelques années son cher et tendre Aurélien dans une aventure toute particulière. Après leurs études et de courtes années de travail dans leurs branches respectives (le marketing international pour Aurélien et l’agro-alimentaire pour Miriam), nos deux hôtes ont voyagé dans toute l’Espagne pour se découvrir une passion des bars à Tapas. Mais comme pour ces deux oiseaux rien ne se fait au hasard, ils ont décidé de se prendre par la main et d’apprendre la « Tapas actitud » dans le village d’Archena, entre Murcia et Alicante dans un bar à tapas ultra typique, El Carril pendant plus de six mois. Là ils ont appris des recettes et un savoir faire, mais ils ont surtout attrapé le virus des Tapas… « ici on ne travaille pas, on est en mode passion, personnellement, quand je suis devant ma Plancha, rien d’autre n’existe… », nous confie Aurélien.

Le succès a été immédiat, une clientèle fidèle et régulière, une belle partie de la communauté espagnole présente plusieurs fois par semaine… et une attention particulière à chaque client présent, donnent à ce lieu toute son authenticité ! Miriam justifie cela par l’attention portée aux clients « on veut accorder du temps à chacun de nos clients, le jour où l’on y arrivera plus on ne sera pas contents ». Mais après avoir goûté les Tapas de La Cita on sait que l’accueil ne fait pas tout ! Les légumes sont marinés « maison », la charcuterie directement importée par le papa de Miriam, l’huile d’olive fabriquée en famille ou des produits uniques comme les « Pimiento del Padron » sont présents à la carte… Une carte d’ailleurs qui évolue constamment, alimentée parfois même par les clients eux-mêmes, comme le « Panqueso Pedja » du nom de son inventeur qui a proposé de faire évoluer le Panqueso classique avec du chorizo, un succès ce soir-là et une adoption immédiate par La Cita ! Lors de l’interview de Miriam et Aurélien, Juan Marco, un client espagnol nous a dit « ici on est à la maison ».

 Laissez-vous tenter par la chaleur d’une soirée hispanique à La Cita !!!!

 La Cita 16, rue Felibre Gault. Tél. : 06 23 54 49 54

Maison Boyer

avril 22, 2011

Des arts à ma table par Stéphanie Messal

Florian et sa femme avaient envie d’une nouvelle vie. Florian était dans la finance et sa femme dans le stylisme. Ils voulaient créer leur propre boutique. Une boutique qui leur ressemble. Au départ, ils avaient pensé au prêt-à-porter. Mais quelque chose manquait… Tous les deux savaient qu’ils avaient envie de changements, de retrouver une vie paisible dans une ville aux dimensions humaines. Entre Lille et Aix, le choix fut celui de l’amour : leurs cœurs se sont unis en notre belle ville et une bien jolie histoire a commencé.

Alors, comment passe-t-on du prêt-à-porter aux arts de la table ? En écoutant l’histoire d’une vie, de plusieurs vies, celles d’un père, d’un grand-père, d’un arrière grand-père et aussi d’un arrière-arrière grand-père. Toutes ces générations d’hommes qui petit à petit ont transmis leur travail, leur talent et leur histoire à Florian. L’histoire d’une famille c’est tout un poème autour de la porcelaine. Et la belle porcelaine de France se fabrique à Limoges : « Jean et Georges Boyer », la maison de la porcelaine. C’est en hommage à ses ancêtres que Florian a eu le bon goût de nommer sa boutique Maison Boyer.

 Aujourd’hui, les arts de la table ont considérablement évolué. Le choix est vaste en matière d’ustensiles et de plats. Alors, rendez-vous à la Maison Boyer pour écouter les bons conseils de Florian. Il choisit pour vous des produits de qualité. Beaucoup de belles marques de fabrication française comme Le Creuset et ses marmites en fonte, ou encore Emile Henry. Montrer qu’en France on a un véritable savoir-faire dans les arts de la table est une volonté. Pour autant, vous trouverez aussi d’autres marques venues d’ailleurs comme Bodum, Lagostina ou Kitchen Craft. L’idée est de proposer un large choix pour tous, la gamme de prix ne se prétendant pas du tout élitiste.

 Ce couple voulait avant tout se faire plaisir et écouter leurs envies. Ils aiment cuisiner et recevoir, ils utilisent comme nous les accessoires nécessaires à la cuisine et affinent avec le temps leurs besoins. C’est cela que Florian partage avec vous. Ses plaisirs, ses choix, sa convivialité ; il aime les nouveaux arts de la table avec leur design, leur qualité et leur fonctionnalité.

 Et le petit chouchou de la boutique ? Le gobelet froissé en porcelaine de la marque Revol. Ce petit gobelet a bien changé. De tout blanc, il a pris mille et une couleurs. Petit conseil de Florian : « Il n’est pas qu’une simple tasse à café. Il est en porcelaine, il peut donc passer au four. L’occasion d’y faire des petites crèmes par exemple. » Bonne idée !

L’accueil est agréable, la décoration simple et chaleureuse avec ces beaux meubles de bois. Et Florian n’est pas aussi seul qu’il n’y paraît ici. Sa femme passe souvent pour aider à l’agencement, au choix des ustensiles ainsi qu’à leurs présentations. C’est un accomplissement heureux entre eux… Et vous savez quoi ? On aurait presque envie de rester pour se préparer un petit repas avec ces ustensiles en toute simplicité bien sûr, car autour des arts de la table, c’est tout un art de vivre : celui du partage.

Maison Boyer. 10, rue Paul Bert 04 42 92 63 44

Le lundi : 14h15/19h. Et du mardi au samedi : 10h/13h00 et 14h15/19h

 Florian aime

L’Épicurien place des Cardeurs et Le Carton Rouge pour ses vins fabuleux.

La rue Granet pour ses boutiques à l’originalité marquée.

Le Pavillon Vendôme, un de ses petits coins sur Aix où le temps s’arrête.

Rencontres du 9e Art

avril 22, 2011

Bande dessinée et autres arts associés par Stéphanie Messal

 Huit ans déjà que l’on célèbre en notre douce ville, le festival de la bande dessinée et autres arts associés. Neuf ans déjà que pendant un mois, Aix-en-Provence accueille en ses murs auteurs et artistes talentueux, connus ou à connaître par un public âgé de 7 à 77 ans. À l’initiative de ce projet ? Une équipe et un homme : Michel Fraisset… son nom vous dit peut-être quelque chose.

Michel Fraisset a débuté sa carrière à l’Office du Tourisme d’Aix-en-Provence en 1997. Auparavant, à l’époque où il  œuvrait à Pertuis, il avait créé un autre festival concernant la bande dessinée. Mais Michel ne tenait pas vraiment à reproduire le même évènement sur Aix. Chaque ville ayant son identité propre, son vécu et son histoire, il fallait inventer autre chose. Notre ville est riche de sa culture et de son patrimoine. C’est aussi une ville étudiante. C’est un endroit d’échanges et de convivialité. Aussi l’idée d’une rencontre comme une « passerelle » autour de la bande dessinée mais aussi de différents arts s’imposa comme une évidence.

« Rencontres »… un mot simple qui signifie tout à lui seul. Aller l’un vers l’autre, ou plutôt les uns vers les autres. Ces rencontres sont multiples. Entre les auteurs, entre les artistes, et puis aussi et surtout avec le public. Ce sont des rencontres d’hommes et de femmes, de talents et de dons mais aussi d’histoires et de cultures. Tout devient pluriel… La ville entière vit au rythme de ces rencontres, de ce chassé-croisé de destins. Vous ne découvrez pas seulement la bande dessinée, vous redécouvrez aussi la ville et son architecture.

Différents lieux ouvrent leurs portes et vous reçoivent avec originalité. Au Muséum d’Histoire Naturelle, rue Espariat, ne manquez pas l’exposition de Jens Harder autour de son œuvre Alpha. Les fonds du musée se mêlent à ses œuvres, un travail titanesque sur l’Évolution depuis le Big Bang. Au Musée des Tapisseries, place de l’Archevêché, retrouvez une rétrospective, celle de l’Association : 20 ans déjà ! Et puis, c’est le retour des « cuBDes » exposés à la Cité du Livre. Comme l’année passée, 5 boîtes vont être investies par 5 artistes. Véritable travail d’imagination et de création, ces installations offrent une autre lecture de la bande dessinée. Michel se refuse à exposer des planches d’album sans une logique créative : une bande dessinée fonctionne dans son unité. C’est pourquoi, chaque année les artistes réalisent des créations uniques au cours de ces rencontres.

 Michel vous offre sa culture comme un livre ouvert mais un livre illustré un peu comme un conte, avec de la couleur et de la lumière, beaucoup de lumière. Avec lui, vous êtes assuré de vous émerveiller de quelques découvertes inattendues. C’est un homme bienveillant avec son équipe et généreux avec tous dans ses paroles. Et dans un énième éclat de rire, il vous avoue qu’il aurait aimé être Lucien, héros (ou anti-héros selon le point de vue) dessiné par Frank Margerin.

Michel Fraisset aime

Aix-en-Provence pour son ambiance, sa culture et son histoire.

Rencontres du 9e Art

Expositions jusqu’au 23 avril

Week-end BD les 8, 9 et 10 Avril à la Cité du Livre